Plus
de corps et moins de vêtements, tel semble être l'option de certaines kinoises.
La ville province de Kinshasa connaît aujourd'hui une profonde déperdition des mœurs,
mieux une vaine mutation vestimentaire. Des taille basse, jupe moulante
laissant échappées des quartiers des cuisses, des pagnes sans enfiler un
dessous constituent l'arsenal de séduction vestimentaire mis en orbite
particulièrement avec un mobile précis.
Actuellement
la jeune fille congolaise et kinoise en particulier est victime d’un suivisme
aveugle de la mode occidentale qu’elle imite sans tenir compte de sa dignité et
de la culture africaine qui a toujours considéré le corps de la femme comme
sacré car représentant la source de la vie. Avec l’accoutrement actuel de la
jeune fille qui expose pratiquement sa nudité, c’est la femme qui en sort
déshonorée.
Depuis
quelques années, l‘accoutrement de la jeune fille kinoise choque plus d’une
conscience. La kinoise ne reconnaît plus le sens de la valeur de son corps. De
ce fait, l‘on assiste à l’habillement qui offre en spectacle le corps de la
jeune fille, alors que dans la société africaine le corps de la femme a une
valeur sacrée.
L'extravagance
vestimentaire bat son plein dans le chef de quantité des kinoises des diverses
générations. O tempora ! O mores ! (Oh Temps, oh ! Moeurs), a dit Cicéron en
son temps en critiquant la déperdition des moeurs des romains. Le choix
quotidien en matière d'habillement est dans une certaine mesure influencé par
la mode.
La
préoccupation est celle de savoir si la femme kinoise est consciente de la
valeur de son corps? C’est la fille seule qui est capable de se faire respecter
et honorer. Du fait qu’elle joue un rôle de mère et d’éducatrice, elle est la
première personne à se faire valoriser. C’est parfois du fait de cet
accoutrement que prend l’audace de poser certains actes peu honorables à
l‘égard de la femme. En voulant s’habiller à la manière des vedettes, la femme
se réduit au rang de chose. Au moment où la Congolaise, particulièrement celle
de Kinshasa, cherche à s’imposer, à se faire une place considérable dans la
société, ce serait inconcevable qu’elle pose des actes malséants.
Cette vague
de mondialisation dans le domaine de l'habillement ne laisse pas Kinshasa à
l'abri. String, pantalon taille -basse et stretch, pantalons fendus partout,
des sous-vêtements qui laissent voir les aisselles et autres fessiers, les
mini- jupes, collants, juste corps, … captivent un grand nombre de filles
ferventes amoureuses et conditionnelles de la mode. Même le pasteur du coin
semble par moment succombé à la séduction. “Oyo eza molimo na pité...ndeko na
molimo », s'écrie un homme de Dieu à la vue de sa servante plongé dans une robe
moulante embrassant comme un gang ses rondeurs.
Les sans dessous plus visibles à Kinshasa
La ville - province de Kinshasa vit depuis temps au
rythme “endiablé “, “ignoble “ d'un nouveau phénomène vestimentaire qui s'encre de plus
en plus dans le chef de la gent féminine. L'écurie “sans calebar” mieux des
filles qui trouve de l'attrait d'arborer des slips (string) ou non en dessous
de leurs pantalons, jupes et pagnes trône en bonne place dans les universités, instituts
supérieurs et autres entreprises publiques et privées de Kinshasa.
Diverses raisons président à cette option des filles qui pavanent dans les rues
et ruelles de Kinshasa sans rien glisser en dessous de leurs habits. » Je me sens
à l'aise sans sous vêtement. Je suis tous le temps en pantalon et je ne trouve
aucune utilité d'arborer un dessous et par moment je porte un string qui me
gêne de fois. Le fait de me baladé sans enfiler un slip me rend plus à l'aise
et surtout quand j'ai des mayaka autour de la hanche “, a soutenus une vendeuse
qui a requis l'anonymat.
Pour certaines, cette forme de mode expose les filles à de multiples maladies
par manque d'hygiène intime et corporelle. Cette nouvelle mode qui avilit la
femme est loin de respecter les règles médicales. Les poils se trouvant
éparpillés au niveau de l'organe génital de la femme jouent un grand rôle quant
à sa protection. Ces poils protègent la femme contre la poussière et contre les
germes qui peuvent facilement infecter l'organe génital de la femme. Le
sous-vêtement joue un rôle bénéfique chez l'homme comme aussi chez la femme.
Sans le sous-vêtement, l'intime de la femme, particulièrement, est exposé
directement à la poussière que laisse filtrer le tissu et autre frottement. Aux
filles qui se cramponnent encore à cette mode qui rend nulle la réputation de
la femme de comprendre la portée des slips. Vaux mieux à la rigueur porter un
string que de rien mettre “, a conseillé une source médicale.
Pour la petite histoire, être élégant, c'est savoir choisir et récupérer dans les courants les courants de la mode ce qui convient à sa silhouette, à son style de vie et son âge. C'est aussi trouvé une correspondance entre son identité à soi et l'expression de cette identité.
Ce
comportement illustre la question stigmatise, la mauvaise gestion de la culture
étrangère. A cette préoccupation chacune des personnes est capable d’apporter
une réponse différente de celle des autres. Mais une chose est vraie : la femme
doit être consciente des actes qu’elle pose.
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