dimanche 22 juillet 2012

Plus de corps et moins de vêtements


Plus de corps et moins de vêtements, tel semble être l'option de certaines kinoises. La ville province de Kinshasa connaît aujourd'hui une profonde déperdition des mœurs, mieux une vaine mutation vestimentaire. Des taille basse, jupe moulante laissant échappées des quartiers des cuisses, des pagnes sans enfiler un dessous constituent l'arsenal de séduction vestimentaire mis en orbite particulièrement avec un mobile précis.
Actuellement la jeune fille congolaise et kinoise en particulier est victime d’un suivisme aveugle de la mode occidentale qu’elle imite sans tenir compte de sa dignité et de la culture africaine qui a toujours considéré le corps de la femme comme sacré car représentant la source de la vie. Avec l’accoutrement actuel de la jeune fille qui expose pratiquement sa nudité, c’est la femme qui en sort déshonorée.

Depuis quelques années, l‘accoutrement de la jeune fille kinoise choque plus d’une conscience. La kinoise ne reconnaît plus le sens de la valeur de son corps. De ce fait, l‘on assiste à l’habillement qui offre en spectacle le corps de la jeune fille, alors que dans la société africaine le corps de la femme a une valeur sacrée. 

L'extravagance vestimentaire bat son plein dans le chef de quantité des kinoises des diverses générations. O tempora ! O mores ! (Oh Temps, oh ! Moeurs), a dit Cicéron en son temps en critiquant la déperdition des moeurs des romains. Le choix quotidien en matière d'habillement est dans une certaine mesure influencé par la mode.






 

La préoccupation est celle de savoir si la femme kinoise est consciente de la valeur de son corps? C’est la fille seule qui est capable de se faire respecter et honorer. Du fait qu’elle joue un rôle de mère et d’éducatrice, elle est la première personne à se faire valoriser. C’est parfois du fait de cet accoutrement que prend l’audace de poser certains actes peu honorables à l‘égard de la femme. En voulant s’habiller à la manière des vedettes, la femme se réduit au rang de chose. Au moment où la Congolaise, particulièrement celle de Kinshasa, cherche à s’imposer, à se faire une place considérable dans la société, ce serait inconcevable qu’elle pose des actes malséants. 

Cette vague de mondialisation dans le domaine de l'habillement ne laisse pas Kinshasa à l'abri. String, pantalon taille -basse et stretch, pantalons fendus partout, des sous-vêtements qui laissent voir les aisselles et autres fessiers, les mini- jupes, collants, juste corps, … captivent un grand nombre de filles ferventes amoureuses et conditionnelles de la mode. Même le pasteur du coin semble par moment succombé à la séduction. “Oyo eza molimo na pité...ndeko na molimo », s'écrie un homme de Dieu à la vue de sa servante plongé dans une robe moulante embrassant comme un gang ses rondeurs.
 
Les sans dessous plus visibles à Kinshasa

La ville - province de Kinshasa vit depuis temps au rythme “endiablé “, “ignoble “ d'un nouveau phénomène vestimentaire qui s'encre de plus en plus dans le chef de la gent féminine. L'écurie “sans calebar” mieux des filles qui trouve de l'attrait d'arborer des slips (string) ou non en dessous de leurs pantalons, jupes et pagnes trône en bonne place dans les universités, instituts supérieurs et autres entreprises publiques et privées de Kinshasa.

Diverses raisons président à cette option des filles qui pavanent dans les rues et ruelles de Kinshasa sans rien glisser en dessous de leurs habits. » Je me sens à l'aise sans sous vêtement. Je suis tous le temps en pantalon et je ne trouve aucune utilité d'arborer un dessous et par moment je porte un string qui me gêne de fois. Le fait de me baladé sans enfiler un slip me rend plus à l'aise et surtout quand j'ai des mayaka autour de la hanche “, a soutenus une vendeuse qui a requis l'anonymat.

Pour certaines, cette forme de mode expose les filles à de multiples maladies par manque d'hygiène intime et corporelle. Cette nouvelle mode qui avilit la femme est loin de respecter les règles médicales. Les poils se trouvant éparpillés au niveau de l'organe génital de la femme jouent un grand rôle quant à sa protection. Ces poils protègent la femme contre la poussière et contre les germes qui peuvent facilement infecter l'organe génital de la femme. Le sous-vêtement joue un rôle bénéfique chez l'homme comme aussi chez la femme. Sans le sous-vêtement, l'intime de la femme, particulièrement, est exposé directement à la poussière que laisse filtrer le tissu et autre frottement. Aux filles qui se cramponnent encore à cette mode qui rend nulle la réputation de la femme de comprendre la portée des slips. Vaux mieux à la rigueur porter un string que de rien mettre “, a conseillé une source médicale.

Pour la petite histoire, être élégant, c'est savoir choisir et récupérer dans les courants les courants de la mode ce qui convient à sa silhouette, à son style de vie et son âge. C'est aussi trouvé une correspondance entre son identité à soi et l'expression de cette identité.
Ce comportement illustre la question stigmatise, la mauvaise gestion de la culture étrangère. A cette préoccupation chacune des personnes est capable d’apporter une réponse différente de celle des autres. Mais une chose est vraie : la femme doit être consciente des actes qu’elle pose.

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