Plus
de corps et moins de vêtements, tel semble être l'option de certaines kinoises.
La ville province de Kinshasa connaît aujourd'hui une profonde déperdition des mœurs,
mieux une vaine mutation vestimentaire. Des taille basse, jupe moulante
laissant échappées des quartiers des cuisses, des pagnes sans enfiler un
dessous constituent l'arsenal de séduction vestimentaire mis en orbite
particulièrement avec un mobile précis.
Actuellement
la jeune fille congolaise et kinoise en particulier est victime d’un suivisme
aveugle de la mode occidentale qu’elle imite sans tenir compte de sa dignité et
de la culture africaine qui a toujours considéré le corps de la femme comme
sacré car représentant la source de la vie. Avec l’accoutrement actuel de la
jeune fille qui expose pratiquement sa nudité, c’est la femme qui en sort
déshonorée.
Depuis
quelques années, l‘accoutrement de la jeune fille kinoise choque plus d’une
conscience. La kinoise ne reconnaît plus le sens de la valeur de son corps. De
ce fait, l‘on assiste à l’habillement qui offre en spectacle le corps de la
jeune fille, alors que dans la société africaine le corps de la femme a une
valeur sacrée.
L'extravagance
vestimentaire bat son plein dans le chef de quantité des kinoises des diverses
générations. O tempora ! O mores ! (Oh Temps, oh ! Moeurs), a dit Cicéron en
son temps en critiquant la déperdition des moeurs des romains. Le choix
quotidien en matière d'habillement est dans une certaine mesure influencé par
la mode.